Bonne nuit, petit déjeuner correct, température fraîche (17°) le matin et le soir, agréable l'après-midi, environ 21°.
Après un problème d'orientation en partant de l'hôtel - il n'y avait pas de soleil ! - nous avons trouvé le métro, à la dimension de la ville (1,3 millions d'habitants) et après deux stations, nous sommes arrivés à l'église/musée à la mémoire de la famille de Nicolas II, les Romanov. L'empereur, sa femme, leurs quatre filles et leur fils, assassinés le 17 juillet1918 à Ekaterinburg où ils étaient en résidence surveillée après la révolution, ont été enterrés à Saint-Petersbourg le 17 juillet 1998 en présence de Boris Eltsine qui fût le gouverneur de la région d'Ekaterinburg (il y a sa statue) et canonisés par l'église orthodoxe en 2000. Ce qui démontre, s'il en était encore besoin après la visite du Kremlin, le lien très fort du pouvoir politique d'avant la révolution avec la religion orthodoxe. Ce lien qui avait disparu lors du 20 ième siècle, où il y avait d'ailleurs un musée de l'athéisme à Ekaterinbourg, se tisse à nouveau sous l'impulsion de Poutine.
Puis ballade le long du lac et de la rivière qui sépare la ville en deux avec une pause Kaffee / Kuchen au café à l'enseigne "Stolle"... et la découverte par hasard que nous pouvions monter au bar du 37 ième étage d'une tour d'où nous avons pu voir la ville, les nombreuses usines (d'armement sans doute) en périphérie, avec les montagnes de l'Oural (semblables à celles des Vosges dixit Geneviève) en fond de tableau à 40 km environ. C'est sûr, nous sommes bien en Asie.
Demain, nous quittons Ekaterinbourg à 12h09 et non pas à 10h09 comme nous le croyions ingénûment car l'heure du départ, quelle que soit la gare, est toujours celle de ... Moscou et l'heure d'arrivée est toujours l'heure locale. Donc 2h00 de décalage à Ekaterinbourg avec Moscou et 4h00 de décalage à Irkutsk avec Moscou. Nous avons 3 h00 de décalage avec Paris, nous en aurons donc 5 samedi; 52 heures et 13 minutes plus tard, donc samedi à 16h22 et 3371 km plus à l'Est nous serons à Irkutsk, dans les pas de Michel Strogoff qui lui a mis 3 mois pour aller de Moscou à Irkutsk, mais avec d'autres aventures... Qui sait? Nous ne sommes pas encore arrivés.