Visite du quartier historique de la ville en métro et à pied.
Nous prenons donc la ligne 1 du métro qui nous emmène après 6 arrêts à la station de la Moneda. Le métro date de 1975; les voitures espagnoles sont récentes et confortables et les infrastructures sont commodes d'accès et spacieuses; ce métro a été construit par une entreprise franco-chilienne. Quant au mobilier urbain de la ville, il est signé Jean-Claude Decaux.
Nous allons donc dans le centre historique comme hier et voyons le Centre culturel de la Moneda sous la pelouse bordant la Moneda côté Sud, le palais de justice, lui aussi de style néoclassique et la poste, puis visitons le musée historique national (Museo historico Nacional) qui retrace l'histoire du pays depuis les conquistadors jusqu'au coup d'Etat de 1973. Cet événement est seulement commenté par 4 unes de journaux dont 3 en date du 12 septembre 1973 en langue espagnole et 1 du 13 septembre, celle du Figaro. Sur cette même une du Figaro, à côté du Palais de la Moneda en flammes, apparaît un dessin de Jacques Faizant qui relate la visite de Pompidou à Mao à Pékin; on y voit les deux Présidents assis côte à côte et Michel Jobert, ministre des Affaires étrangères, qui entre dans la pièce avec sa mine renfrognée habituelle et une valise sous le bras; Pompidou dit dans la bulle "Jobert est hilare; ça a dû marcher" Parle-t-il du coup d'Etat de Pinochet? C'est bien possible...
Nous flânons dans le marché central habillé d'une structure métallique, avec ses marchands de poissons et de fruits de mer (pescados/marisco) et ses restaurants orientés vers ces produits. Nous visitons les églises San Augustin (on pense fort à notre petit-fils) et San Francisco, la plus vieille du pays (1572).
Depuis notre arrivée à Santiago, nous sommes un peu fatigués car nous n'avons pas encore récupéré de nos 7 h de décalage horaire et, le soir, on a du mal à s'endormir...