Premiers contacts avec la capitale chilienne Santiago.
Une photo du Chili et de Santiago:
- Chili: un pays de 757 000 km2 et de 17 millions d'habitants du bout du monde qui, coincé entre l'Océan pacifique et la cordillère des Andes, s'étire sur 4300 km du désert bouillant d'Atacama au Nord au Cap Horn glacé au Sud; c'est le pays d'Amérique du Sud qui a le revenu par tête le plus élevé (15 000 USD).
- Santiago: une capitale de faible altitude (500m) au pied des Andes et une agglomération de près de 7 millions d'habitants, dont la vue, l'ambiance et les habitants nous rappellent l'Europe, celle du Sud, pas seulement par la langue espagnole, mais aussi par la religion, la culture, l'habillement et le comportement des gens.
Donc, pas d'exotisme dans ce pays le plus européen, dit-on, au sein de l'Amérique latine.
Notre première journée à Santiago est tranquille, d'autant plus que nous étant endormis vers 3h00 nous nous levons vers midi et que, séjournant ici 6 jours pleins et abordant un nouveau continent, nous nous donnons le temps pour nous imprégner des premières contacts avec les choses et les gens: petit-déjeuner au Starbucks au pied de l'immeuble vers 14h00, puis promenade dans notre quartier, Providencia, avec pour premier objectif le centre d'information pour les touristes (hein, Michel C.?) où nous récupérons une carte de la ville et réservons un tour de la ville en bus pour demain. Nous voyons la fameuse tour (Gran torre ) de 300 m dont la construction récente suscite la polémique - la fierté des uns s'opposant au portefeuille des autres, le rio Mapucho dont les eaux boueuses qu'on imagine provenir de la fonte des neiges andines bordent plusieurs parcs où les amoureux couchés sur l'herbe tendre font gentiment démonstration de leurs sentiments, de nombreux cafés et restaurants avec terrasse dont le personnel est accueillant.
Notre pauvre espagnol ne nous handicape pas trop et c'est l'occasion d'échanges comme celui savoureux avec un serveur d'à peine 20 ans au Starbucks: - lui: francès ? - moi: si, Paris - lui: Marseill-aise... - moi: Marseille? - lui: No, révolucion francés - moi: Ah oui, La marseillaise, the song; do you like La marseillaise? Il lève le pouce, je lève le pouce et nous nous sourions, lui s'éloignant content, moi à ma table conquis. 
Il faut se faire au change qui déroute un peu: 784 pesos pour un euro. Ce soir les 2 repas faisaient 24 300 pesos, soit 31 euros. Les prix sont donc supérieurs en France de 60 à 70% pour un repas équivalent.
Nous nous sentons donc bien d'emblée dans cette ville en ce jour accueillante, paisible et avec une température agréable, 28 à 30 degrés, sans humidité.