Journée sur la Terre de Feu (Tierra del Fuego).
Le petit bus nous prend à l'hôtel à 7h30 et nous voilà partis pour 14h00 et 500 km de trajet dont 335 km de route, 120 km de piste et 45 km de ferry en deux traversées.
- nous traversons le détroit de Magellan avec un ferry plein de voitures, de camions et de bus pour aller à Portvenir, la ville principale chilienne de la Terre de Feu - la Terre de Feu est partagée entre le Chili qui a la plus grande partie et l'Argentine avec la ville d'Ushuaia bien connue.
- nous visitons le musée de Portvenir qui nous explique la vie des autochtones avant l'arrivée des Européens; leur nombre était estimé à 4000 et il n'en reste plus un seul car ils ont été exterminés au 19 ième siècle par les maladies et les fusils alors que la région était mise en valeur par des exploitations énormes (200 000 à 300 000 ha) et on y avait trouvé de l'or...
- nous faisons 120 km de piste pour aller voir une colonie de pingouins rey au fond de la baie Inútil (enfin, nous voyons les pingouins que nous n'avons pu voir en Nouvelle-Zélande, n'est-ce pas Josy et Michel?) ; nous les observons à une distance de 30 m minimum pour ne pas les déranger, d'autant que des adultes nourrissent leurs petits; le spectacle est magnifique.
- nous roulons plein Nord sur une route bétonnée toute neuve parallèle à la frontière argentine; le long de la route et dans les champs, nous voyons des centaines de guanacos (lama sauvage) très beaux par leur allure et leur pelage, des oiseaux de toutes sortes et des petits renards; nous prenons le ferry au nord de Cerro Sombrero (mont du chapeau) à l'endroit où le détroit de Magellan est le plus resserré (5km) puis nous rentrons à Punta Arenas par le Nord.
La Terre de Feu est vraiment une région hostile car malgré l'été, il fait froid et un vent permanent soulève la poussière de la piste et agite les maigres touffes d'herbes et les petits épineux. Mais, nous sommes contents d'avoir découvert cette région avec la société "Tourisme de la fin du monde" en empruntant, comme indiqué sur les panneaux, la "route de la fin du monde"...