Journée comme à la maison.
Nous poursuivons notre visite de la ville et des magasins et avons l'impression de retrouver quelques habitudes perdues d'un monde habituel d'avant; celle de boire un express à la terrasse d'un café après avoir mangé une quiche-salade, celle de lire Le Monde (celui de vendredi dernier arrivé ce matin), celle d'aller au cinéma voir Le Grand Partage (sorti en métropole le 23 décembre dernier) et celle de regarder la TV française, notamment les journaux télévisés de France 2.
Nous voyons la cathédrale, le bâtiment de l'Assemblée territoriale qui reflète la culture polynésienne et les jardins entourant ce bâtiment.
Parmi la galaxie de nos possessions d'outre-mer, le système politique est ici original: le statut est depuis 2003 celui de collectivité d'outre-mer (COM), mais depuis 1977 une large autonomie, renforcée par les lois Deferre dans les années 1980, permet à cette COM de se gérer elle-même avec une assemblée territoriale constituée uniquement de Polynésiens et un président du gouvernement polynésien élu par cette assemblée. La République française est représentée par un haut-commisaire.
Demain, nous partons pour Moorea, l'île sous le vent, voisine de Tahiti.