Il y a des jours où on ne fait pas grand chose; ce fut le cas aujourd'hui, non qu'on ait besoin de souffler, quoique..., mais il nous fallait préparer la suite de notre séjour aux Philippines et régler le problème de nos cartes bancaires bloquées suite à des essais de retrait d'argent; ceci étant fait, nous sommes allés cette après-midi sur le front de mer au contact des réalités de la ville comme nous l'avions déjà fait hier: beaucoup de pauvreté, beaucoup de gens dans la rue vivant au mieux de petits boulots - et pourtant le taux de chômage officiel est de 23,6%, une pollution visuelle et olfactive de l'eau des bras de mer et de la mer. En contrepoint à ce côté pile, beaucoup de grosses voitures, des immeubles très hauts, neufs, voire futuristes et des restaurants pleins, le côté face-ade donc. Et des compounds fermés, des malls et des banques gardés par une myriade d'agents armés (pistolet, fusil à pompe) de sociétés de sécurité privée, bien habillés et très urbains.
La langue anglaise - employée partout bien que la langue officielle soit le tagalog - et le port d'armes autorisé sont d'autres marques de l'héritage américain.
Demain, nous prendrons la voiture, puis le bateau pour aller sur l'île de Mindoro au sud de l'île principale, Luzon, où se trouve Manille.