Hier - l'internet ne fonctionnait pas hier soir - nous avons pris la voiture de Manille à Batangas (express way en très bon état, 110km et 2h00), puis le bateau (une banca, bateau traditionnel à balanciers) jusquà' Puerto Galera (40 km et 1h10) et enfin un tricycle (moto avec side car) pour rejoindre l'hôtel à 1 km du débarcadère après avoir payé une taxe de 100 pesos (2 €) pour la protection de l'environnement...
Surprise, l'hôtel est en travaux pour extension des bâtiments et du restaurant et une vingtaine d'ouvriers s'affaire avec un certain niveau de bruits et autres nuisances; aussi, après avoir négocié le début des travaux à 8h00 le matin, nous décidons de n'y rester que deux nuits, le temps de trouver autre chose: c'est aussi ça l'aventure... La basse saison (haute saison de décembre à avril) explique l'exécution des travaux.
Le confort de l'hôtel est sommaire (pas de climatisation, pas d'eau chaude - nous sommes à la latitude du sud du Sénégal) mais il a un certain charme avec ses structures en bois et sa petite piscine à flanc de colline. 
Pour terminer la journée, nous avons trouvé un bon restaurant Italien, avec un patron venu de Bologne avec ses produits, patron avec qui nous avons discuté en ... anglais et qui nous a offert la tournée de Limoncello (liqueur de citron). Ce restaurateur tient la boutique avec sa copine locale qui a 40 ans de moins que lui; depuis Manille, nous rencontrons beaucoup de vieux blancs, à la retraite sans doute, majoritairement des Américains, qui sont accompagnés de jeunes Philippines. La beauté de ces jeunes filles n'est pas flagrante; celles que nous voyions au casino de Djibouti me semblaient plus belles dans leur robe longue fendue haut sur la cuisse: peut-être sont-ce les souvenirs qui embellissent le tableau ou l'âge ou encore le vécu qui induisent une certaine distance dans l'appréciation et la rendent plus sévère...