La Paz: premier jour.
Nous prenons le taxi pour descendre - c'est la cas de le dire tant c'est pentu - au centre-ville en 15 minutes environ; cette course coûte peu cher, 15 Bolivianos (2,3 euros). En tout cas, c'est le seul moyen pour nous, hors la marche, pour aller au centre-ville; il y a bien un téléphérique tout neuf qui relie El Alto à La Paz, nous sommes proches d'une station, mais il n'arrive pas au bon endroit.
Nous visitons l'église San Francisco et le couvent contigüe, un peu la même configuration qu'à la Recoleta à Sucre, mais en beaucoup plus beau, notamment l'église dans laquelle il y a, outre un rétable en or magnifique, énormément de fleurs.
Là, ce n'est pas tout à fait le centre de la ville où se trouve le siège du gouvernement et où nous irons demain. Nous faisons les rues et ruelles derrière cette église; ça monte ou ça descend, ce n'est jamais plat même au fond de la cuvette; il y a des milliers d'échoppes jusque sur les trottoirs.
Au contact de cette densité des rues, des échoppes et des gens, et avec l'altitude, nous sommes un peu au ralenti et groggy; A ce propos, à cause de l'altitude, je ne me sens pas bien en début d'après-midi, aussi je fais une pause et j'en profite pour regarder la deuxième mi-temps de PSG -Manchester City au pub anglais du coin...
Beaucoup de femmes sont en costume traditionnel avec le borsalino - c'est comme ça qu'on appelle ici le petit chapeau rond que portent les femmes, car c'était pour imiter les hommes que les femmes ont adopté ce couvre-chef; les gens, tout à leurs préoccupations, semblent indifférents aux touristes qui ne semblent pas très nombreux, même dans ce quartier où il y a beaucoup d'échoppes d'excursions.