De San Pedro de Atacama à Villa Mar (Bolivie) le 3 avril (publié le 5 avril): 186 km.
Départ 7h30 de l’hôtel en petit bus qui nous amène au service de l’immigration chilienne à la sortie de San Pedro ; là, les formalités de sortie du Chili durent plus d’une heure car il ya une panne d’énergie et les ordinateurs sont hors service ; tout se passe dans la bonne humeur, nous sommes une soixantaine de touristes et il fait beau. Ensuite, nous prenons la route de l’Argentine pour bifurquer au sommet du col à 4 800 m vers la piste qui nous emmène vers la Bolivie; après quelques km de piste, nous arrivons dans un espace en plein désert qui est l’endroit où s’effectuent les formalités d’entrée en Bolivie, on change de véhicule pour un grand 4X4 sur le toit duquel on charge et arrime les bagages et on nous sert un petit déjeuner sympa sur une table de camping. Nous sommes six dans le véhicule. Nous faisons la bise à Lourdes, la gérante de l’agence de San Pedro qui nous a accompagnés jusqu’ici et, avec une douzaine d’autres 4x4 de diverses agences, nous allons plein Nord ; il est déjà 10h00, heure de Bolivie (- 1 heure par rapport au Chili). Nous faisons plusieurs haltes photos lorsque les paysages sont remarquables: falaises, salars, lagunes; la halte principale est auprès d’une source d’eau chaude à 35 degrés où nous pouvons nous baigner, puis nous restaurer. Nous faisons connaissance avec nos compagnons de voyage : une jeune parisienne de 26 ans, un Allemand d’une cinquantaine d’années, ingénieur informatique chez SAP, un couple de Néo-Zélandais d’une soixantaine d’années, lui architecte, elle vétérinaire; ils sont à Londres depuis 10 ans et voyagent depuis un an avec leur bateau depuis Londres jusqu’à Puerto Montt (1 000 km au sud de Santiago du Chili) en passant par le Portugal, Les Canaries, Le Cap-Vert, le Brésil et le détroit de Beagle; notre langue de communication est donc l’anglais et deux d’entre eux parlent l’espagnol pour communiquer avec le conducteur, Andrès, un Bolivien sympa et prudent. Après 186 km de pistes, nous arrivons au soleil couchant dans le petit village de Villa Mar d’une trentaine de maisons et dans une auberge sommaire - à l’image de l’habitat et de l’environnement rudes - dans lequel nous héritons de la chambre de deux, en raison de notre ancienneté sans doute, nos compagnons de voyage - 18 personnes - étant en dortoir de quatre. Nous payons 10 bolivianos (1,3 euro) chacun pour avoir une douche chaude et on nous sert un très bon repas, une soupe de légumes bien chaude et des spaghettis bolognaise. La nuit est courte pour moi, un peu dérangé par l’altitude de plus de 4 000 m; Geneviève a bien dormi, mais hier, le mal de tête l’a tenaillée une bonne partie de la journée passée à plus de 4 200 m.