J 218
Nous partons de la gare routière de Bariloche à 18h05. Depuis le matin, après avoir laissé nos bagages à l’hôtel, nous faisons un dernier tour en ville, quelques courses pour le voyage, une longue station au restaurant où, le wifi étant excellent, j’en profite pour me mettre à jour des actualités nationale et internationale pendant que Geneviève se consacre à son passe-temps favori, le lèche-vitrines. En ce qui concerne le confort, le bus est mieux que le précédent, mais moins bien que le chilien car on ne peut mettre le siège à l'horizontale; en revanche, les repas sont meilleurs : en-cas à 19h00 avec boisson chaude, repas chaud à 22h00… Nous nous arrêtons à 2 gares routières, Piedra del Aguila et Neuquen ce qui nous indique l’itinéraire suivi. Ce n’est qu’à 1h30 que la télévision est éteinte et que nous sommes au calme pour essayer de dormir. Périodiquement, notre "steward" nous tient un discours en espagnol duquel nous ne comprenons rien...
  
J 219
Le bus est endormi jusqu’à 9h00 en ce dimanche matin; à 10h00, nous avons droit au petit-déjeuner semblable à l’en-cas de la veille au soir… Le paysage a changé; la Patagonie jaunie est derrière nous et ce sont maintenant de grandes plaines verdoyantes et cultivées et des prairies avec des vaches qui créent un environnement plus habituel, presque européen; l’habitat est plus présent, sans être dense; la ville de Carlos Casares nous accueille vers 10h30 et il nous reste alors environ 350 km à parcourir.
Nous arrivons à la gare routière de Retrivo, du nom du quartier de Buenos Aires vers 15h20, après 21h15 de trajet, et à 15h40 nous sommes à l'hôtel tout proche du centre. Le conducteur de taxi nous parle du Clasico, le match Boca Juniors - River Plate (2 équipes de Buenos Aires, River Plate entraînée par Marcello Gallardo ex-joueur de Monaco) qui va débuter à 17h00 et qui explique une certaine animation: - Qui va gagner? - Boca, évidemment (par geste)...
Après la douche, nous allons en ville vers 17h00; le palais présidentiel et la Place de Mai sont à 500 m de l'hôtel; les rues sont presque vides de voitures, peu de gens se promènent et beaucoup de cafés sont fermés; finalement, une brasserie nous accueille pour prendre à 18h00 un solide petit-déjeuner pour remplacer celui escamoté ce matin et les repas de midi et du soir...
Ici, c'est comme en Espagne: petit déjeuner à 10h00, repas de midi à 14h00, le once (Kaffee Kuchen) à 18h00 et le dîner à 22h00; nous avons maintenu le repas à 19h30 pour ne pas rentrer tard à l'hôtel et nous sommes souvent seuls...
Notre première impression sur Buenos Aires, hors le football 
omni-présent, est celle d'une ville à l'architecture diverse (hausmanienne, espagnole, baroque...); on verra mieux demain...