De Greymouth à Nelson, capitale de l'Etat de Nelson, le plus petit des Etats: 320 km.
Encore une journée nature avec 2 haltes sur la côte:
- la première à Punakaiki (en bordure du parc national Paparoa) où l'érosion de la mer a modelé un décor insolite et impressionnant avec des vagues qui affrontent les roches du rivage avec violence et s'engouffrent avec force écume et bruit de forge dans les cavités, les tunnels, les cheminées créant des geysers d'eau et des embruns jusque sur les spectateurs. Ces derniers, nombreux, suivent un parcours bien aménagé et intégré au paysage qui leur permet en divers points d'admirer ce travail millionnaire des éléments et de lire des panneaux didactiques: ce sont les "pancakes de Punakaiki", appelés ainsi en raison des strates bien visibles qui structurent les rochers.
- la deuxième au Cape Foulwind (à proximité de Westport) où, là encore, un parcours aménagé permet d'observer à nouveau la mer en furie et des phoques à fourrure (fur seal) qui se prélassent par dizaines sur les rochers tout près des flots mais à l'abri. Au même endroit, nous aurions pu voir des pingouins bleus, mais une fois encore, ils ne sont pas au rendez-vous.
Depuis que nous sommes en Nouvelle Zélande, nous rencontrons beaucoup de Français, surtout des touristes, mais aussi des jeunes dans les bars et restaurants; nous en avons vu 2 aujourd'hui: un garçon cette après-midi dans un bar où il travaille pour 3 semaines en échange du gîte et du couvert; ingénieur informatique, il est parti pour un an et, depuis septembre en Nouvelle-Zélande, il va de travail en travail avant d'aller peut-être chercher un vrai travail en Australie...