Promenades à Viña del Mar et Valparaiso.
Après les billets de bus et d'avion hier, nous réservons l'hôtel à Puerto Varas. Ainsi, nous sommes parés jusqu'au 20 février.
Après le déjeuner à Viña del Mar, nous allons de nouveau à Valparaiso où nous escaladons une nouvelle colline, celle de l'Artilleria (artillerie), avec un funiculaire qui ressemble aux autres, une sorte de cube en contreplaqué avec un banc en bois à l'intérieur et qui ne prend que 7 ou 8 personnes à la fois pour un court trajet qui coûte de 100 à 300 pesos (13 centimes à 40 centimes d'euro). De cette colline, nous avons une belle vue sur le port à conteneurs tout près et sur les bateaux de l'Armada (Marine) chilienne, amarrés à 300 m à vol d'oiseau.
C'est là que se trouve le Musée de la marine et l'Ecole navale; nous visitons ce beau musée qui nous fait comprendre la fierté des Chiliens pour leur glorieuse marine qui fît tant pour l'indépendance du pays, pour qu'il s'impose face à ses voisins - que ce soit le Pérou, la Bolivie ou, plus récemment, l'Argentine - et pour que s'affirme le sentiment national. De nombreuses salles sur 2 étages d'un bâtiment à l'architecture coloniale, certaines consacrées à un seul homme, notamment le héros de l'indépendance Arturo Prat, nous font découvrir l'Armada, ses bateaux, ses hommes - une salle est consacrée à l'infanterie de marine - à travers l'histoire du pays depuis 2 siècles. La géographie - les milliers de km de côtes - explique l'importance de la Marine au sein des forces armées.
Les Chiliens sont accueillants et sympathiques et c'est encore un pays où nous nous sentons bien. Bien qu'il soit la pays qui a le revenu par tête le plus élevé de l'Amérique du Sud, il connaît des difficultés économiques et sociales et la corruption est importante.