Le métro est le fil rouge de la journée car il faut trouver la station de départ même si elle est à 300 ou 400 mètres de l'hôtel; au retour il faut trouver la ligne bleue foncée - il y a une ligne bleue claire - à Arbatskaya où il y a plusieurs stations. Les gens à qui on demande, 8 fois sur 10 ne parlent pas un mot d'anglais et s'obstinent à parler en russe... De plus, les noms de stations dans la rame ou la station sont toujours en cyrillique alors que sur le plan c'est soit en cyrillique, soit en alphabet latin; aussi avec 2 plans, l'un en cyrillique, l'autre en alphabet latin, on s'en sort.
A la sortie du métro, visite d'une charmante petite église orthodoxe et du marché du Goum, ancien marché d'Etat à l'architecture et aux... toilettes magnifiques, où les grandes marques occidentales, luxe compris, occupent le terrain, loi du marché oblige, à 100 mètres de la Place Rouge. Celle-ci nous paraît quelque peu riquiqui, nous qui avons vu les images sans doute un peu arrangées des impressionnants défilés de l'Armée rouge, rouge comme les remparts du Kremlin dont nous faisons le tour pour voir la Moskova et repérer l'entrée; nous visiterons le Kremlin demain samedi car il y aura une parade pour la relève de la garde et le mausolée de Lénine, aujourd'hui fermé, sera ouvert à la visite.
Nous visitons la cathédrale Basile le Bienheureux et, après une rapide recherche sur le plan, allons "boire un chocolat au café Pouchkine" - en réalité un capucino - à 15 minutes à pied de la Place Rouge sur laquelle je m'étais surpris à fredonner "Nathalie mon guide" de Gilbert Bécaud (j'ai vérifié, c'était en 1964); puis nous arpentons le quartier aux rue piétonnes d'Arbat du vieux Moscou. Au total, nous faisons 17,4 km jusqu'à notre retour à l'hôtel à 21h00.