Montrouge: récupération et prise de contact avec la ville.
Ce n'est pas le tout de partir, il faut revenir et reprendre la vie d'avant.
- le décalage horaire = 5h00; c'est le plus important décalage rencontré avec celui de l'Inde vers l'Australie (4h00) et celui de Papeete vers Santiago (6h00): endormi à 4h00, lever à 11h00; c'est prévu dans le package et, pour moi, il me faudra 4 à 5 jours pour me recaler.
- l'argent: il faut se remettre à l'euro abandonné au profit de tant de monnaies aux noms exotiques et aux changes le plus souvent compliqués: rouble russe, yen japonais, peso philippin, dông vietnamien, riel cambodgien, bath thaïlandais, kyat birman, roupie indienne, dollars australien et néo-zélandais, franc pacifique polynésien, peso chilien, peso argentin, boliviano bolivien, sole péruvien, peso mexicain, guarani paraguayen, peso uruguayen, réal brésilien et dollar américain, cette dernière devise ayant cours dans de nombreux pays de l'Asie où les prix sont souvent affichés dans cette devise, sans parler de Cancun au Mexique...
- les clés, les bips du garage et de la porte d'entrée de l'immeuble un peu éparpillés au gré des enfants, le code de la porte d'entrée de l'immeuble qui a changé: la vie normale quoi...
- le sens unique de circulation dans la rue principale de Montrouge devenu à double sens, de nouveaux magasins, un immeuble et un café "relookés"...
- des gens, après quelques contacts aujourd'hui, plus concernés qu'avant et affectés par la sécurité et l'immigration et qui ont besoin de parler. Cette France meurtrie, peut-être aussi plus responsable, ne semble plus tout à fait la même que celle que nous avons quittée...
- après le départ des enfants et petits-enfants, nous reprenons petit à petit le contrôle de notre espace habituel.