Montevideo; arrivée et installation.
Nous partons avec le bus de la gare routière de Porto Alegre (Rodoviaria) à 22h00 comme prévu.
Nous avons quelques problèmes pour nous endormir car il fait trop chaud - la chaleur est particulièrement forte sous nos sièges - mais tout s'arrange vers 1h00 du matin. Nous ne nous rendons pas compte du passage de la frontière au milieu de la nuit car la dame préposée au service des passagers à qui on a confié nos passeports s'occupe des tampons de sortie Brésil et d'entrée Uruguay. Nous nous arrêtons plusieurs fois, notamment à Punta del Este, une station balnéaire sur l'Atlantique non loin de Montevideo qui est, paraît-il, le Saint-Tropez de l'Amérique du Sud, et nous arrivons comme prévu à 10h00 pile après 850 km et 12h00 de trajet.
L'Uruguay est notre dix-neuvième et dernier pays - nous aurons déjà foulé le sol brésilien - et nous retrouvons la langue espagnole avec laquelle nous nous étions familiarisés et que nous commençons à comprendre un peu, à l'opposé du Portugais plus hermétique. Le temps est le même qu'à Porto Alegre, peut-être encore un peu plus froid, pas plus de 14 degrés à midi, 9 à 10 degrés en soirée avec un petit vent.
Après avoir retirer des pesos uruguayens (1 euro = 35 pesos uruguayens), nous faisons traîner en longueur le petit-dejeuner jusqu'à midi, puis nous prenons un taxi pour rejoindre l'hôtel. Celui-ci est proche du Rio de la Plata, le très large estuaire des fleuves Parana et Uruguay au bord duquel se trouve Buenos Aires, mais du côté opposé.
Nous ne sortons de l'hôtel qu'en soirée pour le repas; nous aurons le temps de découvrir la ville dans les jours qui viennent...