Foz do Iguaçu; visite des chutes côté argentin.
Nous partons à 8h00 avec un petit bus, un guide, 2 Brésiliens et 1 Australienne; nous commençons par nous arrêter dans un grand magasin de souvenirs - nous avons connu ça en Chine et au Vietnam - puis après un détour par l'entrée du parc, nous franchissons la frontière argentine, mais nous laissons là notre Australienne qui n'est pas en règle avec son visa...
Le brouillard se lève lorsque nous arrivons à l'entrée du site, le soleil prend sa place et nous prenons un petit train pour faire 3 km dans la forêt et arriver à une passerelle de 1,1 km de long qui nous permet de "marcher sur l'eau" jusqu'à surplomber la plus grande chute, à la frontière aquatique entre l'Argentine et le Brésil.
C'est encore plus impressionnant que du côté brésilien car les 3/4 du site des chutes appartiennent à l'Argentine qui ont ainsi plus de possibilités d'aménagement et on va aussi loin que le permettent les rochers supports de la passerelle. Comme hier, les embruns de l'eau qui se fracasse au bas de la chute nous mouilleraient si nous n'avions pas nos imperméables en plastique; le bruit est d'enfer et le brouillard des particules d'eau en suspension nous empêche de voir plus loin que quelques mètres dans la chute. Le mot espagnol cataratas (cataracte en français) est plus approprié que celui de chute pour décrire le spectacle qui est à couper le souffle; la forêt tropicale et les oiseaux complètent le décor.
Après le retour en petit train toujours, nous empruntons d'autres passerelles qui nous permettent d'avoir une vue verticale sur plusieurs chutes et des vues d'ensemble sur la succession de chutes en arc de cercle qui entoure l'ile San Martin et va vers le Brésil. La distance, si on suit virtuellement cet arc de cercle, est sans doute de plus de 2 km pour arriver sur la rive brésilienne. Pour fixer les idées, le débit de la rivière Iguaçu est de 6 500 m3/s (Rhône = 1 610 m3/s)...
L'excursion se termine par un buffet sur le site vers 15h00.