La navette de l'hôtel nous amène à la gare de Tokyo où nous prenons les places pour Kyoto, les billets étant acquis avec notre pass forfait de 14 jours; 3 minutes avant que le train arrive, le chef de train/contrôleur en uniforme se place en tête de train, tandis que le personnel de nettoyage en uniforme également avec les chefs d'équipe se tiennent prêts en face de chaque voiture à intervenir; le train arrive, les portes s'ouvrent - y compris celles des barrières qui bordent les quais comme sur les lignes automatiques du métro parisien - pour laisser descendre les passagers, puis monter le personnel d'intervention et se referment; en 10 minutes, les sièges pivotants sont retournés pour être mis dans le sens de la marche, les sièges époussetés avec un plumeau, les couvre appuie-tête changés, les détritus emballés, l'aspirateur passé, l'inspection faite et le feu vert du chef de train donné pour l'embarquement; 4 minutes avant le départ, nous nous installons et, peu après, les billets sont contrôlés; le contrôleur tout comme la vendeuse de boissons saluent à l'entrée et à la sortie de la voiture en inclinant respectueusement le buste;  les sièges, 5 par rangée, sont très confortables et spacieux bien que nous soyons en seconde classe; le couloir central permet de se croiser; la place pour les jambes est à l'avenant; un tableau d'affichage à chaque extrémité de la voiture donne les infos sur le trajet, parfois en anglais. Nous mettons 2h38 pour faire les 467 km qui nous séparent de Kyoto en nous arrêtant 2 fois dans la banlieue de Tokyo, une fois dans celle de Kyoto et à Nagoya sur le parcours. La vitesse maximum semble être de 250 km/h environ; notre train "Hikori 550" à la locomotive très profilée est de la série des TGV Shinkansen.
Nous sommes dans la ville où fût signé en 1997 le protocole pour la réduction des gaz à effet de serre; nous verrons si, en matière d'environnement, la ville montre l'exemple. En tout cas, en première impression, l'ambiance est plus provinciale qu'à Tokyo...