De Salta (Argentine) à San Pedro de Atacama (Chili): 352 km et 10h20 de bus de 7h00 à 17h15.
C'est effectivement long pour 2 raisons:
- la première c'est que ce sont des routes de montagne, que nous montons à 4 200 m à partir de San Salvador de Jujuy, que nous restons sur des hauts plateaux vallonnés à 3 000 - 3 500 m avant de remonter à 4200 m à la frontière chilienne, puis de redescendre assez brutalement à San Pedro de Atacama à 2 438 m;
- la seconde, c'est qu'il y a la frontière argentino-chilienne à passer; heureusement, les polices chilienne et argentine sont regroupées dans le même bâtiment, mais il faut quand même faire deux fois la queue, puis récupérer les bagages dans le bus et les faire passer au scanner.
Donc, nous sommes de nouveau au Chili. San Pedro de Atacama constitue une oasis dans le désert de l'Atacama, oasis qui abrite une petite ville avec des maisons basses traditionnelles. On y rencontre beaucoup de touristes bien que la pleine saison soit derrière nous et notamment beaucoup de Français; est-ce le fait que ce sont les vacances de Pâques? 
Nous allons au contact des agences de tourisme; de nombreuses excursions sont proposées vers les deux volcans qui dominent la ville à plus de 5 900 m, les salars, les sources d'eaux chaudes, les geysers et même jusqu'au salar d'Uyuni en Bolivie. Nous ferons 2 excursions de la journée, jeudi et samedi, avec un guide parlant français car ayant vécu en France.
Ce soir, nous mangeons tout en regardant le match de foot Venezuela vs Chili - comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2018 - avec une installation de fortune: un câble qui vient du toit et de l'antenne satellite relié à un projecteur dont l'image se reflète sur un drap agrafé au mur. Les Chiliens sont presque aussi fondus de foot que les Argentins depuis qu'ils ont gagné la copa americana l'an dernier.
Demain, nous irons voir comment on peut sortir de là pour gagner la Bolivie; ça n'a pas l'air très simple et en tout cas pas direct...